La productivité de la formation affixale dans le français moderne

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Краткое описание

Chaque langue possède des sources de l’enrichissement du vocabulaire. Ce sont les sources internes: l’évolution sémantique, la formation des mots; et le source externe: les emprunts. La formation des mots était toujours et reste une source féconde de l’enrichissement du vocabulaire français. Les linguistes français ont consacré beaucoup de travaux à ce phénomène. Parmi les procédés de la formation des mots nouvaux une place considérable est destinée au procédés morphologiques, en particulier à l’affixation.

Содержание работы

I. Introduction
II. Chapitre 1. La suffixation
1.1. Les généralités
1.2. Le point de vue des linguistes
1.3. Les suffixes productifs des substantifs
1.3.1. Les suffixes des noms d’agent et d’instrument
1.3.2. Les suffixes des noms abstraits
1.3.3. Les suffixes appréciatifs
1.4. Les suffixes productifs des adjectifs
1.5. La suffixation des verbes
1.6.La suffixation des adverbes
Chapitre 2. La préfixation
2.1. Les généralités
2.1.Les préfixes productifs
III. Conclusion
IV. Littérature

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  ФЕДЕРАЛЬНОЕ АГЕНТСТВО ПО ОБРАЗОВАНИЮ

  ГОУ ВПО «Тверской государственный  университет»

  Факультет иностранных языков и международной  коммуникации

  Кафедра немецкого языка

  Специальность «Теория и методика преподавания

  иностранных языков и культур» 
 
 
 
 

Реферат

La productivité  de la formation affixale dans le français moderne. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

                   Выполнил: Рулева Д.М

                   Проверил: Осипова О.В. 
               
               
               
               
               
               

Тверь 2011

Table de matières 

I. Introduction

II.                Chapitre 1. La suffixation

1.1. Les généralités

1.2. Le point de vue des linguistes

1.3. Les suffixes productifs des substantifs

     1.3.1. Les suffixes des noms d’agent et d’instrument

     1.3.2. Les suffixes des noms abstraits

     1.3.3. Les suffixes  appréciatifs

1.4. Les suffixes productifs des adjectifs

1.5. La suffixation des verbes

1.6.La suffixation des adverbes

         Chapitre 2. La préfixation

2.1. Les généralités

2.1.Les préfixes productifs

III. Conclusion

IV. Littérature     
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

I. Introduction

     Chaque langue possède des sources de l’enrichissement du vocabulaire. Ce sont les sources internes: l’évolution sémantique, la formation des mots; et le source externe: les emprunts. La formation des mots était toujours et reste une source féconde de l’enrichissement du vocabulaire français. Les linguistes français ont consacré beaucoup de  travaux à ce phénomène. Parmi les procédés de la formation des mots nouvaux une place considérable est destinée au procédés morphologiques, en particulier à l’affixation. L’objectif de ce raport est d’étudier la vitalité et la productivité des affixes existants, de considérer le point de vue des linguistes ayant décrit la formation affixale et de faire des conclusions sur sa productivité. L’actualité du problème est incotestable. La lingue se développe toujours et il est nécessaire de considérer les différents procédés de la formation des mots nouvaux pour en établir l’influence sur l’enrichissement du vocabulaire. Cette influence n’était pas la même durant des sciècles. C’est pourquoi il est important de caractériser l’état actuel. Dans ce raport on va étudier l’état actuel de l’affixation et son rôle dans l’enrichissement du vocabulaire français.        
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Chapitre 1. La suffixation

1.1. Les généralités

     La dérivation suffixale est un procédé de formation des mots nouvaux, qui consiste à ajouter une suite phonétique appelée suffixe après le radical d’un vocable déjà existant. Le suffixe forme un tout avec le lexème de base, entre ces deux éléments la frontière est souvent incertaine et s’efface parfois complètement, donc le degré de soudure entre le suffixe et la base formative est très haut. L’autre trait particulier des suffixes est leur pouvoir classificateur, le suffixe fait le plus souvent passer le mot qu’il forme dans la partie du discours autre que celle à laquelle appartenait le mot générateur. Les substantifs et les adjectifs sont les parties du discours les plus sujettes à la suffixation. Tandis que les verbes formés à l’aide de suffixes sont relativement moins nombreux. Les adverbes ont un seul suffixe -ment, qui sert à former un adverbe d’un adjectif et la productivité de ce suffixe est limitée par le nomre des adjectifs.

     Le degré de vitalité et de productivité des suffixes existants, n’était pas toujours le même au cours du temps. Deux tendances se présentent: certains suffixes ont à peu près ou tout à fait cessé d’être productifs, d’autres sont en pleine vigueur et productivité. Pourtant les suffixes moins productifs ne sont pas sans importance, eux non plus, dans le français d’aujourd’hui. C’est que ces suffixes, qui étaient jadis bien productifs, ont enrichi le vocabulaire d’un grand nombre de mots qui ont reçu un large emploi; certains de ces mots font partie du fond usuel du vocabulaire. 
 
 
 
 
 
 

1.2. Le point de vue des linguistes

      La  dérivation suffixale est d’une richesse considérable dans le français moderne. Telle est l’opinion de nos linguistes soviétiques qui la partagent avec nombre de linguistes français (A.Darmesteter, E.Pichon, J.Dubois). Selon eux la suffixation est en pleine vie et en pleine force d’expension dans la langue française d’aujourd’hui, les faits linguistiques le prouvent. Par contre, d’autre linguites français (Ch.Bally, A.Dauzat) essayent de prouver que de nos jours la suffixation s’est considérablement appauvrie, et tombe en désuétude. Ainsi Ch.Bally dément la supposition que les suffixes sont en progrès. Il dit que si l’on compare la sufixation française avec celle de l’allemand, qui elle est maximalement productive, on est étonné de la diffuculté qu’on a à trouver des équivalents français pour une foule de suffixaux allemands.

      Seul l’étude approfondie de la dérivation suffixale montre qu’elle reste un des moyens essentiels de l’enrichissement du vocabulaire. Elle offre une variété qui permet à la pensée de s’exprimer dans ses nuances les plus fines. Le français a possédé plus de cent suffixes différents; les uns, vivants à l’origine, se sont éteint; les autres, nés aus cours de l’évolution de la langue, restent encore productifs, la plupart a traversé les siècles sans rien perdre de son énérgie primitive. La forme de certains suffixes a changé par suite des modifications de la prononciation; souvent aussi, la signifcation a changé avec le temps. Mais en général, la suffixation en tant que moyen de l’enrichissement du vocabulaire français est bien vivante et produtive de nos jours.     
 

         
 
 
 

1.3. Les suffixes productifs des substantifs

      Les suffixes des substantifs constituent le groupe de suffixes le plus considérable. Les suffixes productifs de ce groupe se subdivisent  en trois groupes essentiels:

1) les suffixes des noms d’agent et d’instrument

2) les suffixes des noms abstraits

3) les suffixes  appréciatifs

Tous ces trois groupes de suffixes nominaux se caractérisent par leur vitalité  et leur fécondité.

         1.3.1.  Les suffixes des noms d’agent et d’instrument

     Les suffixes les plus productifs de ce groupe sont:

     -eur, -euse

      -ateur 

     Exemples: chauffeur, boxeur, provocateur, lutteur, animateur (noms d’agent); aspirateur, piocheuse, balayeuse, réacteur (noms d’instrument).

     -ier, -ière

     -ien, -ienne

     Exemples: chocolatier, liftier, académicien, phonéticien (noms d’agent); abasourdier, chalutier, pétrolier.

     Les suffixes -ier, -ière ont plusieurs fonctions. Ils servent encore à former les noms des arbres frutiers: cerisier, prunier, pommier; les noms des objets servant à contenir qch: soupière, théière, encrier.

     Les suffixes -ien, -ienne jouissent d’une drande productivité dans la formation des noms de nationalités ou d’habitants de ville: canadien, parisien, indien.

       -iste

     Exemples: anarchiste, terroriste, communiste, romaniste, médiéviste, ébéniste et beaucoup d’autres noms d’agent. 

         1.3.2. les suffixes des noms abstraits

      Les suffixes des noms abstraits constuent un groupe considérable parmi les suffixes des substantifs. Ils sont divisés en deux groupes essentiels:

1) Les suffixes des noms d’action. Les suffixes les plus productifs de ce groupe sont:

-ation

Exemples: culturalisation, périodisation, climatisation, réalisation, exploitation, américanisation, déclaration, protastation, etc. Le nombre des dérivés est très grand. Outre l’action les dérivés avec ce suffixe peuvent exprimer l’insrument de l’action (procuration), l’objet ou le résultat de l’action (fondation), le lieu ou l’action s’effectue (habitation)

-ment

Exemples: chuchotement, grondement, coassement, miaulement (action); bâtiment (résultat de l’action); ornement, accoutrement, enjolivement (l’insrument de l’action); logement (le lieu ou l’action s’effectue); attendrissement, ahurissement (état humain).

De nos jours ce suffixe sert surtout à former des termes techniques et politiques qui indiquent l’action ou son résultat: armement, asservissement, recrutement, banissement, écoulement.

-age

Ce suffixe marque l’action ou son résultat et il est largement employé dans la terminologie technique.

Exemples: raffinage, frittage, bétonnage, gommage, pressage, séchage, sondage

2) Les suffixes de qualité. Les suffixes les plus productifs de ce groupe sont:

-ité, -(e)té

Exemples: agilité, clarté, obscurité, fierté, bonté, gravité, rapidité, francité

De nos jours ce suffixe est un puissant instrument de dérivation  dans le terminologie spéciale: collabilité, serviabilité, sociabilité, objectivité, agressivité. 

         1.3.3. Les suffixes  appréciatifs

     A part se situent les suffixes qui confèrent aux dérivés une appréciation subjective; ce sont les suffixes diminutifs dont la productivité semble reprendre de la vigueur dans le français contemporain:

-et -elet: jardinet, enfantelet

-elle: ruelle, tourelle

-on, -eron, -illon: ourson, chaton, moucheron, négrillon

Ce sont encore les suffixes péjoratifs:

-aille: mangeaille, valetaille

-asse: paperasse

-on: Margoton  

1.4. Les suffixes productifs des adjectifs

La suffixation des adjectifs est aussi un moyen productif de la dérivation française. Les suffixes les plus répendus et productifs sont:

-ique

Exemples: énergique, pacifique (quélités diverses); philosophique, géographique, artistique (appartenance à quelque branche scientifique, à une école)

-al, et -el

Exemples: national, social, culturel, criminel, mondial, industriel, tropical  (sens relationel)

-able

Exemples: discutable, pardonnable, sortable, corrigible, nuisible  (l’aptitude à subir l’action rendu par la base formative verbale)

-iste

Exemples: monarchiste, anarchiste, socialiste (appartenance à une idéologie, à une doctrine)

-ien et -ier

Exemples: académicien, financier  (sens relationel).

1.5. La suffixation des verbes.

La suffixation des verbes est considérablement moins productive que celle des substantifs et des adjectifs. Pourtant on trouve un certain nombre des néologismes avec des suffixes -is, -ifi- (qui signifient mettre dans l’état exprimé par la base formative) et avec les suffixes à valeur appréciative.

-is

Exemples: légaliser, actualiser, synchroniser, climatiser, politiser, soviétiser.

 -ifi-

Exemples: typifier, électrifier, planifier, radifier

Une multitude de verbes appréciatifs est formée à l’aide des suffixes diminutifs et péjoratifs. Les suffixes appréciatifs verbaux, surtout les péjoratifs, sont plus productifs que les suffixes appréciatifs nominaux.

-ass-, -aille, -ot-

Exemples: dormailler, écrivailler, politicailler, rêvasser, traînasser, vivoter, siffloter (valeur péjorative).

-ot-, -ill-, -onn-

Exemples: toussoter, buvoter, trembloter, sautiller, chantonner (valeur diminutive). 

1.6. La suffixation des adverbes

La dérivation des adverbes s’effectue à  l’aide de l’unique suffixe -ment. Les formations avec ce suffixe peuvent exprimer:  la manière (lentement, mollement, prudemment, modestement), le degré d’intensité de la manifestation d’un phénomène (complètement, radicalement, entièrement, extrêmement), un rapport de temps (prochainement), l’attitude de celui qui parle envers la réalité (probablement, certainement, évidemment, exactement). 
 
 
 

Chapitre 2. La préfixation

2.1. Les généralités

     La dérivation préfixale est un procédé de formation des mots nouvaux, qui consiste à mettre un ou un groupe de phomèmes appelé  préfixe devant le radical d’un vocable déjà existant. La préfixation autant que la suffixation contribue efficacement à l’enrichissement du vocabulaire français. A la différence des suffixes, les préfixes peuvent être facilement délimités, on n’éprouve aucune difficulté à trouver la frontière entre un préfixe et la base formative. Seul le préfixe peut se voir masqué par le jeu des assimilations (insoluble, impossible). Un autre trait particulier des préfixes c’est qu’ils ne font pas générallement les mots passer d’une partie du discours à une autre. La partie du discours la plus sujette à la préfixation est le verb. Comme les suffixes, les préfixes se subdivisent en préfixes morts et vivants, productifs et improductifs.

     En ancien français la préfixation était plus répandue que de nos jours. Avec le développement des tendances analytiques nombre de dérivés a été remplacés par des périphrases: il anuite (il fait nuit,) s’aparessir (devenir paresseux), abarbir (rendre barbare), désangoisser (tirer d’angoisse), enfierir (rendre fier).

     Peu à peu ont disparu des formations synonymes du même radical telles que méliorer – améliorer, mercier – remercier, compagner – accompagner. La forme préfixale, étant plus expressive, l’emporte.  
 
 

    
 
 
 
 

2.1.Les préfixes productifs

Malgré  que la préfixation soit moins productive en français moderne qu’en ancien français, il existe pourtant nombre de préfixes qui sont en pleine productivité de nos jours. Ce sont:

-, dés-, dis-, di- – pour former des substantifs, des adjectifs et des verbes

Exemples: décharcher, déplumer, désagréable, déraisonnable, désaccord, disproposition, disjoindre, désinformation, détruire, désordre (sens général – opposition)

Co-, com-, con- – pour former des substantifs, des adjectifs et des verbes

Exemples: cohabiter, collaborer, concitoyen, composer (similitude ou concomitance)

Re-, - – pour former des verbes

Exemples: revoir, relire, rouvrir, remettre, réintroduire (répétition de l’action exprimée par la base formative)

In- (im-, ir-, il-) – pour former des substantifs et des adjectifs

Exemples: impuissance, irrespect, inconfort, incapable, impossible, inactif (sens opposé)

Non- – pour former des substantifs et des adjectifs

Exemples: non-intervention, non-sens, non-succès, non-violent, nondiréctif (sens négatif)

Anti- – pour former des substantifs et des adjectifs

Exemples: antivirus, antifascisme, antiraciste, antidémocratique (dirigé contre)

     A part se trouvent des préfixes d’intensité super-, sur-, hyper-, ultra-, méga-, extra-, archi- dont l’activité créatrice s’est sensiblement accrue dans le français d’aujourd’hui: supermagasin, surhumain, superfilm, hypertension, hypernerveux, extra-sensible, méga-entreprise, achiplein, ultramicroscope, ultrarapide. 
 

III. Conclusion

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