Шпаргалка по "Иностранному языку"

Автор работы: Пользователь скрыл имя, 22 Января 2012 в 13:03, шпаргалка

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Работа содержит ответы на вопросы для экзамена по дисциплине "Иностранные языки".

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Ответы по лексикологии.doc

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Avaler (de à et val) dont le premier sens était très étendu — «descendre, faire descendre, abaisser» ne signifie aujourd'hui que «faire descendre dans le gosier» ; le sens étymologique apparaît encore dans l'expression en aval de.

Labourer signifiait primitivement «travailler» en général ; on labourait non seulement la terre, mais également le bois, les métaux ou autre matière; plus tard le sens de ce verbe s'est restreint, il ne signifie que «travailler la terre ».

Ces exemples démontrent que la restriction du sens est une conséquence de la réduction de la fonction nominative du mot qui de l'expression d'une notion de genre passe à l'expression d'une notion d'espèce. L'extension du sens présente un mouvement contraire dû à ce que le mot reçoit une plus grande liberté quant à sa fonction nominative : on assiste à la transformation d'une notion d'espèce en une notion de genre.

La figure représentant le processus d'extension de sens sera Ab->A:

Fruit signifiait «résultat d'un travail» (en latin), puis «produit de la floraison», et de nouveau — «résultat d'un travail».

Dame est passé du sens de « femme de haute naissance » au sens de « femme » tout court. La restriction et l'extension du sens sont le plus souvent le résultat du changement de l'aire d'emploi d'un mot qui passe d'une sphère de l'activité humaine dans une autre. Généralement ces procès sémantiques n'amènent guère à la polysémie.

L'amélioration et la péjoration du sens.

      Les processus sémantiques examinés jusqu'ici représentent des modifications d'ordre logique. Ils sont parfois accompagnés de modulations affectives qui portent sur le contenu sémantique des mots en lui ajoutant des nuances favorables ou défavorables.

      Un mot dont le sens primitif est neutre peut prendre une nuance défavorable. Les causes de la dégradation du sens sont différentes. On peut noter, entre autres, l'attitude dédaigneuse que manifestent les représentants des classes dirigeantes à l'égard de certains métiers, de certaines occupations. Le mot rustre qui signifie encore parfois «un campagnard, un paysan » est surtout pris en mauvaise part, dans le sens d'« homme grossier ». Un brigand désignait jadis «un soldat allant à pied et faisant partie d'une brigade » ; aujourd'hui il a un sens nettement négatif «un voleur ». Les noms de nations et de peuples acquièrent aussi parfois un sens péjoratif non sans l'influence des idées chauvinistes et nationalistes que nourrit la bourgeoisie réactionnaire. Ainsi Bohémien devient le synonyme de « fripon, filou » ; gaulois a parfois le sens le « scabreux, grivois ». Des mots empruntés aux langues étrangères sont souvent dégradés: rosse (empr. de l'ail. Ross — « coursier ») signifie « mauvais cheval ». Parfois la dégradation du sens est due à ce que l'objet ou le phénomène désigné par le mot évoque des associations négatives. Ainsi, oie ' devient le synonyme de « personne sans intelligence » ; sale — signifie  « qui blesse la pudeur ». Un euphémisme' est un mot ou une expression employé à dessein 1 afin d'éviter l'évocation d'une réalité désagréable ou choquante. L'emploi euphémique d'un mot aboutit à la modification de la structure sémantique de ce dernier. Les mots peuvent subir une évolution sémantique opposée ; ils peuvent améliorer leur sens. Toutefois ces sont moins fréquents. Ce sont parfois des mots dont le sens primitif est neutre et qui au cours de leur développement prennent une nuance favorable. Un cas intéressant est offert par l'évolution sémantique du mot bougre qui provient du latin Bulgarus ou autrement dit « un Bulgare ». Parmi les Bulgares on comptait un grand nombre d'hérétiques. De là le mot bougre a signifié « hérétique » ; du sens d'« hérétique » on en est venu au sens d'« homme débauché », et encore de « fripon, filou » ; pourtant plus tard la nuance péjorative du mot s'est affaiblie et il a commencé à se nuancer favorablement ; aujourd'hui on dit C'est un bon bougre ! dans le sens d'« homme à cœur ouvert, franc et sympathique ». L'adverbe bougrement exprime le degré supérieur de la manifestation d'une qualité : С 'est bougrement joli ! Le mot chien a subi une évolution analogue. Au sens figuré ce mot a été marqué d'une nuance défavorable. On dit encore aujourd'hui avoir une humeur de chien, il fait un temps de chien. Mais au XIXe siècle le mot chien commence à prendre une valeur positive ; et on dit familièrement avoir du chien pour « avoir du charme ». 
 
 
 
 
 
 
 

      20. La préfixation et la suffixation.

      Tout comme des suffixes les préfixes sont caractérisés par un sens plus général que celui des bases formatives, ce qui leur permet de fonctionner en qualité d'éléments constants d'un modèle de formation. Les préfixes et les suffixes ne servent jamais de base de formation. On ne saurait créer de mots nouveaux à partir d'un préfixe ou d'un suffixe ; les combinaisons « base formative + suffixe » et « préfixe + base formative » sont normales, alors que la combinaison « préfixe + suffixe » est impossible.

      À côté de ces traits communs les préfixes et les suffixes possèdent des particularités différentielles. La soudure et l'interdépendance sémantique entre le suffixe et la base formative atteignent un très haut degré qui font que le sens du dérivé se trouve généralement transformé en comparaison du sens du mot générateur. En effet, un journaliste n'est pas une variété de journal, mais « une personne qui écrit ou travaille dans un journal ». Quant au préfixe, il conserve le plus souvent une certaine autonomie sémantique par rapport à la base formative dont il ne fera que modifier le sens : superfin signifie « très fin ».

      Le suffixe a enfin un pouvoir classificateur dont le préfixe est généralement dépourvu. Si le suffixe fait le plus souvent passer le mot qu'il forme dans une partie du discours (orientation < orienter), le préfixe sert largement à créer des mots nouveaux dans le cadre de la même partie du discours (irresponsable <responsable).

      Il est à noter que les formations préfixales sont moins fréquentes et moins productives par comparaison aux formations suffixales. 
 
 
 

25. La dérivation parasynthétique. Par la dérivation parasynthé-tique on comprend la formation de mots nouveaux par l'adjonction simultanée d'un suffixe et d'un préfixe : souterrain <— terre, encolure  <— col.

      Ce procédé paraît être productif dans la formation des adjectifs tels triatomique, extra-cellulaire, polycylindrique qui sont en corrélation avec des substantifs. Ajoutons quelques créations récentes : transsonique, monoparental, pluridisciplinaire, multiculturel.

La dérivation régressive.

Ce procédé, appelé  aussi « dérivation sans suffixe » ou « dérivation avec le suffixe zéro », consiste en la formation de mots par le retranchement de certains suffixes. Ainsi on a formé démocrate, aristocrate, autonome de démocratie, aristocratie, autonomie en rejetant le suffixe -ie. Certains mots qui sont historiquement créés par dérivation régressive seront interprétés dans la synchronie comme des bases de formations suffixales. Tel est le cas de autonome qui a été réellement créé de autonomie. Quant à aristocrate et démocrate leur interprétation dans la synchronie coïncidera avec leur création réelle du fait que ce sont précisément ces formations qui sont motivées par aristocratie et démocratie et non inversement (ainsi un démocrate est un partisan de la démocratie). Il est à noter qu'on range souvent dans la dérivation régressive les substantifs tirés de verbes et coïncidant avec les radicaux de ces derniers : cri < — crier, vol < —voler, appel < appeler. Cette interprétation erronée est fondée sur l'opinion répandue, surtout parmi les linguistes français, que le -er des verbes à l'infinitif est un suffixe, alors qu'il n'est : rien autre qu'une désinence verbale. Notons que la dérivation régressive est peu productive en français moderne.

L'onomatopée.

Par l'onomatopée on appelle à présent la création de mots qui par leur aspect phonique sont des imitations plus ou moins proches, toujours conventionnelles, des cris d'animaux ou des bruits différents, par exemple : cricri, crincrin, coucou, miaou, coquerico, ronron, glouglou, froufrou. Ce procédé de formation offre une particularité par le fait qu'il s'appuie sur une motivation naturelle ou phonique qui s'oppose à la motivation intralinguistique caractéristique de tous les autres procédés de formation. L'onomatopée est d'une productivité restreinte, ce qui s'explique en particulier par le caractère relativement réduit des sons perceptibles par l'oreille humaine. Signalons pourtant les créations récentes : bang [bàg] — « bruit produit par un avion supersonique », yé-yé — formé par imitation du refrain d'une chanson américaine (de «yeah... yeah », altération de yes), blabla(bla) employé familièrement pour « bavardage, verbiage sans intérêt», boum — « bruit sonore de ce qui tombe ou explose, baraboum ! imitant un bruit de chute, bim ! et bing ! [birj] qui évoquent un coup.

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